Il Chiribizzo ritorna con Il Candelaio di Giordano Bruno

Il Ghiribizzo ritorna con Il Candelaio di Giordano Bruno

Spectacle joué en italien sous-titré en français et en anglais

Mardi 25 avril à 20h
Jeudi 27 avril à 20h
Vendredi 28 avril à 20h
Samedi 29 avril à 16h et à 20h

Uni Mail
Salle de théâtre | MS180

Entrée libre
Chapeau à la sortie

Distribution
Ciro Ceresa, Ludovic Delavière,
Martina Di Francesco, Rosita Fibbi,
Clarisse Gemelli, Virgil Girardin,
Neva Kammermann, Giosué
Libois, Valentina Luporini,
Laurent Meola, Lisa Mol, Irene
Fiammetta Muscas, Nikita Ovinet,
Sonia Panichella et Marie Yaziji

Direction artistique
Ciro Ceresa, Rose-Marie Gatta
et Marco Sabbatini

Adaptation
Marco Sabbatini, avec la collab.
de Ciro Ceresa

Création lumières
Renato Campora

Production
Activités culturelles
de l’Université de Genève, 2023

Le 17 février 1600, Giordano Bruno est brûlé vif à Rome après avoir passé huit ans dans les geôles de l’Inquisition. Ainsi disparaît l’une des premières figures intellectuelles européennes, qui sillonna inlassablement le Vieux Continent – de Naples à Genève, de Paris à Londres, de Francfort à Venise.

Le philosophe italien réécrit, à la lumière de l’Infini, les rapports que l’Homme entretient avec l’Univers.
En tirant toutes les conséquences de sa cosmologie, il se montre profondément novateur, mais son audace lui coûte la vie.

Véritable chant du cygne du théâtre de la Renaissance, l’unique pièce de Bruno, une comédie truculente dont Molière lui-même s’inspirera, nous livre une satire sociale qui frappe par l’actualité de ses thèmes :
fluidité des genres, culte de l’argent, violence des rapports sociaux, triomphe du pragmatisme.

L’intrigue tourne autour de trois personnages :
Bonifacio, passé sur le tard des amours masculines aux plaisirs féminins ;
Bartolomeo, qui sacrifie les devoirs conjugaux à sa passion de l’alchimie ;
Manfurio, dont le langage abscons provoque partout la moquerie.

Ce trio ridicule sera la victime rêvée des escrocs qui mènent joyeusement le bal dans cette société gangrenée par l’argent.